mardi 12 mai 2020

Déconfinement

Jeune Fille, Femme, Rue, Glamour, Portrait, Vent
Femme tentant de ressembler à Albator, avec sa mèche.

Mon ornithorynque,

Tu as remarqué comme je sais trouver des titres d'articles qui sortent de l'ordinaire ? C'est tout moi, ça ! Toujours en avance sur mon temps !

Y en a qui ont choisi leur heure de déconfinement : lundi, trois heures du mat'. Il avaient, du reste, bien dû arroser leur dernière soirée de confinés. Je ne sais plus s'ils chantaient du Michel Sardou ou un autre Michel de l'époque mais y avait, à n'en point douter, du whisky ou du Pernod Ricard qui roulait allègrement dans les veines.

Ensuite ils ont allumé des pétards-très-quatorze-juillet. Alors je demande : Madame Pénicaud, le 11 mai peut-il devenir un jour férié ? (Sachant qu'on n'a déjà eu que pouic pour la mort de Johnny.)

Certes, nous n'avons pas gagné la guerre du Coronavirus Covid-19 Coronavirus Covid-19.
Mais y a-t-il eu des batailles aussi ? Un dispositif tubulaire est-il une arme ? (Je m'y connais en médecine, hein ?! J'ai vu tous les épisodes d'Urgences, c'est pour ça... Oui, je conçois que ça date mais je n'ai ni télé ni Netflix. Par contre j'ai au moins 120 San-Antonio à la maison.<3 Si tu veux je te ferai une liste pour que tu puisses compléter ma collection.)

Est-ce que chez toi, pour ce premier jour de déconfinement (progressif, attention !), le ciel s'était gouré de météo ? Pluie à gogo ?
Je mis ma cape noire de Petit Chaperon maléfique et avec l'Homme nous sommes allés, insouciants à travers quelques rues de la ville.
Je fus stupéfiée par les boutiques ouvertes. Un lundi ! Mais où va-t-on ?! Si ça continue les commerçants vont lever le rideau métallique à l'heure le matin maintenant...

Ce fut agréable de croiser des personnes autres que des marginaux. D'ailleurs nous avons sympathisé pendant le confinement avec quelques "cas sociaux" (je déteste cette expression, cependant parfois elle s'applique) que nous continuons de saluer.
C'est beau le vivre-ensemble, tu ne trouves pas ?

Pas de soumission à l'autorité à cause d'un morceau de papier. Je n'ai même pas gardé comme brouillon ma dernière attestation de déplacement. Je l'ai froissée et jetée à la poubelle, délivrée de mon allégeance à l'Etat français.
Sous les bourrasques soufflaient un vent de liberté.


PS : En revanche, par rapport à la compréhension des gestes barrière et la technique du port du masque par les quidams, on n'est pas sorti des ronces...